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Depuis 1992, l’ONG Max Havelaar France agit pour développer un commerce équitable, respectueux des droits humains et de l’environnement. Elle milite en faveur d’une économie mondiale éthique et responsable. Avec le label Fairtrade/Max Havelaar, elle mobilise sur le territoire français les entreprises, les citoyens-consommateurs et les pouvoirs publics afin d'assurer aux paysans et travailleurs salariés des pays en développement une meilleure rémunération et des conditions de travail décentes. Max Havelaar France est membre fondateur du mouvement international de commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar.
L'ONG Max Havelaar France a été créée en 1992 sous le statut d'association loi de 1901 à but non lucratif avec une gouvernance démocratique et collégiale. Sa vocation : tout mettre en œuvre pour développer, en France et au sein du mouvement international Fairtrade/Max Havelaar, les conditions d’un commerce plus équitable, qui donne aux producteurs et travailleurs agricoles les moyens de vivre de leur métier et de prendre leur avenir en main.
Max Havelaar France n’achète ni ne vend aucun produit, mais mobilise et accompagne les entreprises, les consommateurs et les pouvoirs publics pour transformer leurs pratiques :
En portant la voix des producteurs et travailleurs, Max Havelaar France fait campagne pour que les droits humains et la protection de l’environnement s’inscrivent au cœur des politiques publiques qui régissent le commerce international :
Qui est Max Havelaar ?
Max Havelaar n'est pas le nom du fondateur du mouvement Fairtrade/Max Havelaar ! C'est celui du héros d'un roman hollandais paru en 1860, Max Havelaar ou les ventes de café de la Compagnie commerciale des Pays-Bas. L'auteur, Edouard Douwes Dekker, y dénonçait, sous le pseudonyme de Multatuli, l'oppression et l'exploitation des paysans javanais dans la colonie des « Indes néerlandaises » (nom donné par les Pays-Bas aux îles qu'ils contrôlaient en Asie du Sud-Est jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale).
Il s'agit d'une fiction partiellement autobiographique : Dekker vécut dans les colonies dès l'âge de 18 ans en tant que fonctionnaire de l’État néerlandais. Il y combattit sans succès les injustices qui y régnaient et décida de quitter son poste.
Ce livre et son héros, Max Havelaar, sont très populaires aux Pays-Bas. Lorsque la première organisation œuvrant pour le commerce équitable y fut créée en 1988, elle se donna le nom de « Max Havelaar » pour des raisons symboliques. Ce dernier fut ensuite adopté pour le label et associé au mot anglais « Fairtrade » (= commerce équitable).
Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar a été lancé en 1988, d’abord aux Pays-Bas. Sa stratégie, toujours actuelle, fut de mettre en place un label respectant des normes précises de production et de commercialisation, et permettant par ailleurs aux consommateurs de repérer dans leurs lieux d'achat habituels les produits répondant à ces exigences. Par leurs achats, les consommateurs ont ainsi un effet positif sur toute la chaîne.
Ce modèle remporta un franc succès et les pays voisins adoptèrent à leur tour le label et créèrent des associations représentant le mouvement Fairtrade/Max Havelaar. C'est dans ce contexte qu'en 1992, l'ONG Max Havelaar France fut créée en 1992 sous l'impulsion de trois associations de solidarité internationale : Ingénieurs Sans Frontières (ISF), Peuples Solidaires, devenu depuis ActionAid France, et le Centre International de la Coopération pour le Développement Agricole (CICDA), devenu depuis Agronomes et Vétérinaires sans Frontières. Celles-ci ont ensuite été rejointes par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD).
L’ONG Max Havelaar France est membre actif de Commerce Equitable France, collectif des acteurs du commerce équitable français. Elle siège à son Conseil d’Administration ainsi qu’à son Bureau.
Elle est également membre du Conseil d’Administration du mouvement national de consommateurs engagés FAIR[e] un monde équitable, qu'elle soutient depuis sa création en 2010.
Elle est aussi membre du Comité 21, de Coordination Sud, du Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID) et du Forest Stewardship Council (FSC) France.
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