Découvrez les produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar
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Vous voyez tous les jours le label Fairtrade/Max Havelaar sur les boîtes de café, les tablettes de chocolat ou encore les bananes, mais savez-vous ce qu'il signifie concrètement ? Grâce aux logos fond noir ou fond blanc, il permet d’identifier rapidement, dans les magasins bio, supermarchés, cafés, restaurants ou autres lieux de vente, les produits répondant aux exigences du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. Opter pour ce label, c'est soutenir d'une manière concrète les agriculteurs et travailleurs salariés de l'hémisphère sud et la transition vers des pratiques agricoles durables.
Les cahiers des charges sont adaptés aux filières et aux pays, mais tous reposent sur un socle commun de critères économiques, sociaux et écologiques garantissant un développement durable.
Pilier essentiel du mouvement Fairtrade/Max Havelaar, il passe notamment par :
Par ailleurs, des formations portant sur des pratiques agricoles permettent, aux producteurs comme aux travailleurs, de mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique et de réduire leur impact écologique.
Professionnelles et autonomes, les coopératives peuvent ainsi enclencher un cercle vertueux qui permet d’améliorer à long terme le niveau de vie des producteurs et de leurs familles.
Il existe deux labels Fairtrade/Max Havelaar en fonction du type de produit et de la place que tiennent les ingrédients équitables dans les produits.
Le logo noir concerne des produits qui peuvent être simples ou composés :
Prenons l'exemple d'une tablette de chocolat aux noisettes labellisée Fairtrade/Max Havelaar.
Le cacao, le beurre de cacao et le sucre de canne étant disponibles dans les filières du commerce équitable, ils sont certifiés Fairtrade/Max Havelaar.
En revanche, les noisettes, qui ne sont pas disponibles aux conditions du commerce équitable, ne sont pas certifiées.
Si vous voyez une flèche à côté du logo, celle-ci renvoie à des informations complémentaires figurant au dos de l'emballage, avec notamment le pourcentage d'ingrédients équitables. Le poids des ingrédients équitables doit représenter au moins 20% du total des ingrédients.
Le logo blanc identifie l’ingrédient équitable du produit. Le label porte uniquement sur l'ingrédient – indiqué dans la bande à droite du logo – et non sur le produit.
Reprenons l'exemple de la tablette de chocolat au lait : le logo ci-contre signifie que le cacao est issu du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar, mais que ce n'est pas le cas du sucre.
Le fabricant de chocolat permet ainsi aux producteurs de cacao équitable de bénéficier du commerce équitable, tout en utilisant du sucre produit en France mais ne bénéficiant pas de la certification Fairtrade/Max Havelaar.
En France, le label ingrédient Fairtrade/Max Havelaar blanc ne s’applique que sur le cacao et le thé.
Ce nouveau label permet de créer de nouveaux débouchés pour les producteurs qui ont des difficultés à vendre leurs matières premières. Par exemple, les producteurs de thé équitable Fairtrade/Max Havelaar ne vendent actuellement que 4% de leur production certifiée aux conditions Fairtrade/Max Havelaar (paiement du prix minimum et de la prime).
Les deux labels Fairtrade/Max Havelaar permettent ainsi aux producteurs et travailleurs d’augmenter leurs ventes aux conditions du commerce équitable, aux consommateurs de bénéficier d’une gamme élargie et aux entreprises de s’engager progressivement dans ce modèle plus juste.
Le label Fairtrade/Max Havelaar garantit que les produits sont cultivés, transformés et commercialisés dans le respect de normes économiques, sociales et environnementales strictes, consignées dans des cahiers des charges. Du champ jusqu’au produit fini, tous les acteurs de la chaîne s'engagent à respecter ces règles.
Les cahiers des charges sont établis par Fairtrade International, qui regroupe des représentants des petits producteurs, des ONG nationales comme Max Havelaar France, des importateurs ou exportateurs, ainsi que des membres de la société civile. Cette organisation collégiale permet de garantir que les cahiers des charges Fairtrade/Max Havelaar apportent une réponse efficace aux problèmes et aux besoins réels des petits producteurs, ainsi qu’aux défis mondiaux en matière d’environnement et de gestion de la nature.
Le contrôle de l’application des règles est assuré par FLOCERT, un organisme de certification indépendant. Ses inspecteurs et inspectrices effectuent régulièrement des contrôles sur le terrain, à chaque étape de la production. Dans les entreprises – transformateurs, torréfacteurs, importateurs –, ils vérifient par exemple le prix versé aux producteurs et la prime de développement.
> En savoir plus sur la certification et les contrôles.
Pour obtenir la certification Fairtrade/Max Havelaar, les organisations de productrices et producteurs, ainsi que les plantations, doivent se conformer aux obligations des cahiers des charges. Une fois certifiée, elles s’engagent dans un processus d’amélioration de leurs pratiques. les exigences du cahiers des charges visent à améliorer l’organisation et les conditions de travail des producteurs et à mettre en œuvre, sur le long terme, des mesures efficaces pour protéger l’environnement.
Sont valables pour les organisations de petits producteurs et les plantations :
Le modèle Fairtrade/Max Havelaar entend renforcer le rôle des producteurs et de leur communauté. Grâce au commerce équitable, ils renforcent leur organisation au sein de coopératives, améliorent leur productivité et renforcent les infrastructures. Cela leur permet d’être mieux positionnés à long terme sur le marché mondial.
Il s’agit en priorité d’améliorer les conditions de travail des travailleurs et travailleuses des plantations, exploitations de fleurs et plantations de thé. Par le biais d’un comité de travailleurs élus démocratiquement – le comité d’utilisation de la prime de développement –, les travailleurs peuvent décider en toute autonomie dans quels projets ils souhaitent investir la prime. Les représentantes et représentants de l’encadrement font également partie du comité, mais ils n’ont qu’une fonction de conseillers et conseillères, sansdroit de vote. Ils ne peuvent opposer leur veto qu’en cas d’utilisation manifestement mauvaise de la prime de développement.
Les standards pour les cultures sous contrat permettent aux producteurs qui ne sont pas encore suffisamment organisés, et qui ne remplissent donc pas les critères, de pouvoir malgré tout participer au commerce équitable.
Des critères spéciaux pour les différents produits :
Dans la mesure où les conditions de négociations sont différentes pour chaque produit, il existe, parallèlement aux standards de base, des standards spécifiques pour chaque matière première. Les prix minimaux et les primes sont fixés selon le produit et l’origine, et sont adaptés si nécessaire.
Le standard Fairtrade/Max Havelaar pour négociants s’adresse aux licenciés, fabricants et importateurs :
Dans les standards complètement remaniés en 2015, l’accent est mis sur plus de transparence afin que les producteurs et négociants établissent une relation commerciale sûre et juste. Les réglementations portant sur le paiement du prix minimum et de la prime de développement, la conclusion des contrats, le préfinancement et la planification des acquisitions constituent les points clés des standards. Par ailleurs, les négociants sont soutenus dans l’élaboration et la mise en œuvre d’obligations d’engagement volontaire en tant que « Best Practice ».
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