Lutte contre le changement climatique
Près de 2,5 milliards de personnes appartiennent à la petite paysannerie dans le monde : au sein de structures familiales, sur des surfaces de taille réduite, elles cultivent des produits destinés d'une part à leur propre subsistance et d'autre part à la vente. Occupant une position très précaire et vulnérable dans le contexte du commerce international, confrontées à des défis difficiles comme le changement climatique, elles ont besoin d'un soutien efficace aujourd'hui mais aussi d'outils performants pour envisager l'avenir plus sereinement, en toute autonomie. Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar a donc placé au cœur de ses préoccupations le renforcement des petits producteurs, afin que ceux-ci prennent leur avenir en main pour initier sur le long terme un développement économique, social et environnemental.
Le système de certification Fairtrade/Max Havelaar s’appuie sur les trois grands piliers du développement durable : économique, environnemental et social.
Grâce au prix minimum garanti et à la prime de développement Fairtrade/Max Havelaar, le commerce équitable permet aux producteurs et productrices d'envisager l’avenir et d'investir. En cas de besoin, les coopératives peuvent également solliciter un préfinancement à hauteur de 60 % des volumes convenus avec l’acheteur. Fairtrade International élabore enfin des stratégies pour offrir de plus larges débouchés commerciaux aux petits producteurs concernés.
Le souci de protéger l'environnement n'est pas un objectif secondaire du commerce équitable : il est au cœur du modèle Fairtrade/Max Havelaar. Les cahiers des charges comprennent des critères environnementaux rigoureux. Progressivement, les producteurs sont encouragés à réduire les intrants chimiques et à adopter des pratiques agricoles durables. Ils reçoivent une assistance technique et sont encouragés à se convertir à l'agriculture biologique grâce à l’achat de leur production à des prix plus élevés ou des primes incitatives.
Pour rejoindre le commerce équitable, les petits producteurs doivent se regrouper au sein de coopératives démocratiques et solidement structurées, au sein desquelles chaque membre est invité à participer aux processus décisionnels de l’organisation. La transparence auprès des membres y constitue une des priorités.
