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L'ONG étend son champ d’action aux filières françaises pour que tous les agriculteurs, où qu'ils soient, puissent vivre dignement de leur travail.
Dans l’agriculture, le revenu est étroitement dépendant du prix auquel les agriculteurs vendent leur production. Ces prix fluctuent sur le marché et sont, selon les filières, soumis à la spéculation et/ou à la concurrence mondiale : ils sont décorrélés des coûts de production. Il n’est donc pas rare pour les agriculteurs de vendre leur production à perte et de ne pas pouvoir se rémunérer. Selon l’INSEE, 26% des agriculteurs vivaient sous le seuil de pauvreté en 2019.
A ce faible revenu s’ajoutent la course à la productivité, la dépendance aux aides, l’impact du changement climatique, etc. : difficile pour les agriculteurs et agricultrices d’envisager sereinement l’avenir de leur métier dans ces conditions. 100 000 exploitations agricoles françaises ont disparu en 10 ans, et avec la moitié des agriculteurs qui auront atteint l’âge de la retraite dans les dix prochaines années cette dynamique délétère ne semble pas près de s’enrayer.
Face à ces constats, l’ONG, en tant qu’acteur pionnier du commerce équitable et fort de 30 ans d’expérience avec les filières des pays d'Afrique, Amérique latine et Asie, a décidé d’élargir son modèle et d’apporter son expérience ainsi que son expertise aux agriculteurs français.
L’agriculture produit des biens marchands, mais d’importance vitale. Elle contribue au dynamisme des territoires, à la diversité des terroirs et à la culture française. Ne pas lutter pour sauvegarder notre agriculture, c’est renoncer à notre souveraineté alimentaire, et à l’ambition d’une production locale. Par ailleurs, elle représente un puissant levier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de protection de la biodiversité et de préservation des ressources en eau.
Tous ces éléments sont loin d’être reconnus dans les prix d’achat des matières premières aux exploitants agricoles.
« Le mouvement Fairtrade constate que la détresse des agriculteurs et des agricultrices n'est plus seulement la réalité des autres. C'est celle de toutes et tous en France et il faut agir. Il existe des poches de précarité dans de nombreux territoires, avec des spécificités selon les filières et les denrées. Il convient donc de proposer un concept de commerce équitable adapté à chaque territoire français. » Blaise Desbordes, directeur général de l'ONG.
L’ONG de commerce équitable a développé des cahiers des charges adaptés aux filières françaises.
Pour chaque production, un prix minimum garanti est fixé : public et consultable par toutes et tous, ce prix est calculé en tenant compte des spécificités de chaque territoire et d’un objectif chiffré de revenu. L’ensemble des maillons de la filière, depuis le producteur jusqu’à la marque finale, s’engagent au travers de contrats sur une durée d’au moins 3 ans. Une prime du commerce équitable est versée aux agriculteurs et agricultrices certifiés, pour le développement de projets collectifs de leur choix en faveur de la transition agroécologique et du soutien social aux producteurs.
Pour maximiser son impact, la certification s’adresse en priorité aux agriculteurs et agricultrices qui en ont le plus besoin : en difficulté économique, jeunes installés ou en cours de conversion vers l’agriculture biologique.
Lancée sur les filières lait et blé, la certification s’étend désormais à toutes les grandes cultures (les autres céréales comme l’avoine, les légumineuses comme les lentilles…). L’approche équitable de Max Havelaar France est globale : lorsque des ingrédients français sont mélangés à des ingrédients provenant d'Afrique, Amérique latine ou Asie (yaourt à la vanille, cookie au chocolat…), ces derniers sont également certifiés équitables selon les cahiers des charges Fairtrade.
Vous trouverez une bulle additionnelle au label Fairtrade/Max Havelaar qui signifie que l’ingrédient mentionné est français et certifié équitable selon les cahiers des charges Max Havelaar France.
« Derrière une brique de lait, un fromage acheté, il y a des gens comme nous qui chouchoutons nos vaches, qui en prenons soin, qui faisons attention à leur alimentation pour obtenir un lait de qualité. C’est important de le valoriser et de faire perdurer l’agriculture en France. La démarche Max Havelaar assure au producteur une rémunération plus juste, via un prix minimum garanti. C’est intéressant pour nous, d’autant plus quand on commence et que l’on a des charges plus importantes. C’est ce qui nous a poussés à la rejoindre. » Marine, éleveuse laitière en Normandie au sein de la coopérative des Maîtres Laitiers du Cotentin
Vous êtes exploitant agricole et vous souhaitez vous engager dans une démarche de certification de commerce équitable ?
Vous êtes un groupement de producteurs et vous souhaitez valoriser le travail de vos membres via une démarche équitable ?
Vous êtes fabricant, industriel, distributeur et vous souhaitez intégrer l’équitable dans votre offre, savoir ce que le label recouvre et quelles sont vos obligations ?
Vous trouverez ci-dessous les principaux critères des cahiers des charges :
Retrouvez dans ces deux guides l'essentiel des cahiers des charges.
Retrouvez dans ce guide l'essentiel des cahiers des charges.
Retrouvez dans ce guide l'essentiel des cahiers des charges.
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