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Le modèle de fast fashion, voire d’ultra-fast fashion, avec le renouvellement incessant des collections et des tendances en magasin à bas prix, repose sur l’exploitation des travailleuses et travailleurs fabriquant nos vêtements, et notamment des personnes migrantes et des enfants, extrêmement vulnérables.
Aujourd’hui, pour produire vite, en quantité astronomique et à bas prix, les marques font tout pour baisser les coûts de production. Le salaire des travailleuses et travailleurs du secteur textile devient alors une variable d’ajustement comme une autre. Résultat :leur salaire moyen ne représente que 0,6% du coût d’un t-shirt.[4]
Le salaire vital[5] est un droit humain et non un luxe. C’est une condition préalable pour briser le cycle de la pauvreté et un impératif pour permettre le respect d’autres droits humains, comme l’accès à la santé, à l’éducation, à une alimentation suffisante et nutritive, etc.
Pourquoi ? Car les marques de vêtements choisissent d’ignorer cette injustice. Pire, elles profitent de ce système pour maximiser leurs profits, au détriment des droits humains des travailleurs et travailleuses en bout de chaîne. Depuis plusieurs années, les initiatives volontaires des marques fleurissent, mais dans les faits, presque rien ne change.
C’est pourquoi le mouvement Fairtrade/Max Havelaar est partenaire de la campagne de Fashion Revolution et Fair Wear Foundation, Good Clothes, Fair Pay : les engagements volontaires des entreprises ne sont pas suffisants, il faut qu’elles soient contraintes par la loi de respecter les droits humains des travailleurs et travailleuses.
Ensemble, faisons pression sur l’Union européenne pour qu’elle impose aux marques de mettre en place un salaire vital pour celles et ceux qui fabriquent nos vêtements !
Comment ? En récoltant 1 million de signatures avant juillet 2023 ! Si nous atteignons cet objectif, l’Union européenne sera obligée de donner une réponse à cette demande citoyenne. L’UE est le premier importateur de vêtements dans le monde : agir à ce niveau peut avoirun réel impactpour des millions de travailleurs et travailleuses.
Instrument unique de démocratie participative, l’Initiative citoyenne européenne permet aux citoyens et citoyennes au sein de l’Union Européenne de demander à la Commission européenne d’introduire une législation.
Ici : une législation obligeant les entreprises du secteur textile et de l’habillement qui vendent des produits au sein de l’UE à s’assurer que les travailleurs et travailleuses reçoivent un salaire vital. À travers une obligation de devoir de vigilance, les entreprises seront tenues d’évaluer les salaires dans leurs chaînes d’approvisionnement, de mettre en place des actions pour combler l’écart entre les salaires réels et les salaires vitaux, et de rendre publics leurs progrès.
Convaincu que le salaire vital est un droit humain, le mouvement Fairtrade/Max Havelaar est partenaire de cette campagne et œuvre depuis plusieurs années pour que ce droit devienne une réalité pour les travailleuses et travailleurs du monde entier.
Depuis l’introduction du coton certifié Fairtrade en 2005, l’objectif de Fairtrade/Max Havelaar a été d’étendre son approche à toute la chaîne de valeur du textile, pour répondre aux enjeux de ce secteur. Le mouvement a lancé en 2016 le Standard Textile Fairtrade[6], proposant une certification sur tous les maillons des chaînes d’approvisionnement : de l’égrenage du coton, jusqu’à la confection finale des produits. À travers une approche holistique, Fairtrade/Max Havelaar vise à redonner du pouvoir aux travailleuses et travailleurs du textile et améliorer leurs conditions de travail, notamment via le paiement d’un salaire vital pour toutes les travailleurs et travailleuses des usines certifiées au bout de 6 ans maximum.
Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar plaide au niveau de l’Union européenne pour l’adoption d’une législation obligeant les entreprises multinationales de tous les secteurs à mettre en œuvre un processus de devoir de vigilance, pour identifier, prévenir et atténuer les risques d’impacts négatifs sur les droits humains et de l’environnement liés à leurs activités. Il est indispensable que cette législation soit ambitieuse afin d’avoir un impact concret sur les droits des productrices et des travailleuses du monde entier. Vous trouverez toutes nos positions ici.
ENSEMBLE, EXIGEONS LA MISE EN PLACE D’UN SALAIRE VITAL POUR CELLES ET CEUX QUI FABRIQUENT NOS VETEMENTS !
LUTTONS POUR FAIRE RESPECTER LES DROITS HUMAINS DANS L’INDUSTRIE DU TEXTILE ! SIGNEZ LA PETITION.
Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation obligeant les entreprises actives dans le secteur de l’habillement et de la chaussure à exercer un devoir de vigilance en ce qui concerne les salaires minimums vitaux dans leur chaîne d’approvisionnement.
La législation doit atteindre les objectifs suivants :
[1], [2] & [4] Clean Clothes Campaign, disponible ici
[3] Pour une mode responsable, un salaire juste
[5] Définition détaillée du salaire vital disponible sur Fairtrade International, « a living wage », ici
[6] Textile Standard, Fairtrade Standard, disponible ici