Le dernier rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’UNICEF est accablant : « Le nombre d’enfants victimes du travail des enfants s’élève à 160 millions dans le monde – soit une augmentation de 8,4 millions d’enfants au cours des quatre dernières années – et des millions d’autres sont en danger en raison des effets du COVID-19[1] ».
Depuis 20 ans, la tendance était à la baisse. Ce revirement de situation et l'impact de la pandémie de mondiale menacent les progrès réalisés dans la lutte contre le travail des enfants. Les fermetures d'écoles, associées aux limites imposées à la main-d'œuvre migrante, signifient que les garçons et les filles sont plus vulnérables. Si les parents sont infectés par le virus, les enfants et les jeunes, en particulier les filles, peuvent se retrouver à assumer de plus grandes responsabilités pour la survie de leur famille.
Alors, comment faire en sorte qu'en cette Année internationale de l'élimination du travail des enfants, les gains durement acquis au cours des deux dernières décennies ne soient pas réduits à néant ?