Cultivé en Chine depuis plus de 2000 ans, le litchi, ou « cerise de Chine » y est considéré comme un des produits les plus raffinés. Découvert par les français en 1721, il est rapidement introduit sur l’île de la Réunion puis à Madagascar dès 1764. Son exportation ne débute qu’en 1962 et connait un véritable essor à partir de la fin des années 1980.
Dans son pays d’origine ainsi que dans le reste de l’hémisphère Nord, les litchis sont collectés aux mois de juin et juillet, tandis que dans les pays d’hémisphère sud où il a été importé, ces derniers sont récoltés entre novembre et décembre. L’Europe et la France s’approvisionnant essentiellement dans l’hémisphère Sud et plus particulièrement à Madagascar, la consommation de litchi est ainsi associée aux fêtes de fin d’année.
Madagascar est un pays pauvre. En 2019, son Indice de Développement Humain (IDH) le place 162ème sur 188 pays. Les inégalités sont très marquées, plus de 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (2 $/jour). Le potentiel agricole du pays est important grâce notamment à son climat mais il souffre d’un manque de structuration (99 % des exploitations agricoles sont familiales), d’une faible productivité et d’un marché de plus en plus exigeant sur la qualité et traçabilité des produits importés.
Le pays produit environ 100 000 tonnes de litchi par an, ce qui fait de ce pays le 3ème producteur mondial derrière la Chine et l’Inde. Le quart de la production malgache est exporté, majoritairement vers l’Union Européenne, soit 80% des importations de litchi de l’UE.
En 2019, 482 tonnes de litchi certifié Fairtrade/Max Havelaar ont été vendues dans le monde.
Zoom sur la coopérative TARATRA
La coopérative, située sur la côte Nord-Est de Madagascar, est certifiée Fairtrade/Max Havelaar depuis 2017 et regroupe 245 producteur.rice.s de litchis, vanille et poivre certifiés Fairtrade/Max Havelaar.
La prime de développement a servi à améliorer une route secondaire de la région où est située la coopérative. Elle a également permis de répondre à des besoins prioritaires pour la communauté et a donc été investie dans la construction d’un logement pour une sage-femme ainsi que deux logements pour des instituteurs ainsi que dans des travaux de peinture dans une école dans des zones enclavées.