Où trouver les produits équitables Fairtrade/Max Havelaar ?
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Fibre reine de l'industrie textile, le coton fait vivre des centaines de millions de personnes à travers le monde, dont l'immense majorité vit dans des pays en développement ou émergents. De nombreux producteurs et travailleurs y souffrent d'une grande pauvreté, de conditions de travail difficiles et des conséquences d'une culture très polluante. Le commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar apporte des réponses économiques, sociales et environnementales à ces difficultés.
Aujourd'hui, le coton représente près d’un quart des tissus fabriqués dans le monde. En un demi-siècle, sa production mondiale a plus que doublé pour atteindre plus de 26 millions de tonnes en 2020. Il est cultivé sur cinq continents, dans des conditions variables qui vont de la monoculture intensive à la culture traditionnelle dans des petites exploitations agricoles. En Afrique et en Asie, des millions de producteurs et productrices, situés en début de la chaîne d’approvisionnement de la filière textile, sont très fragilisés. Les travailleurs et travailleuses de l'industrie textile souffrent quant à eux de conditions de travail très difficiles.
Le commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar soutient plusieurs dizaines de milliers de producteurs pratiquant une agriculture traditionnelle et familiale du coton, ainsi que les travailleurs de l'industrie textile.
Pour pouvoir bénéficier de la certification Fairtrade/Max Havelaar, les producteurs de petites exploitations familiales doivent se regrouper en coopératives qui leur donnent plus de poids face au marché. À travers elles, ils peuvent nouer des partenariats économiques directs et durables avec des industriels ou des marques. La gestion démocratique et transparente des coopératives permet par ailleurs une prise de conscience commune sur le développement social et environnemental nécessaire au bien-être et à l'avenir des communautés.
Deux exceptions : l'Inde et le Pakistan, où plusieurs communautés agricoles ne sont pas organisées sous forme de coopératives mais livrent leur coton à une entreprise directement. Celle-ci, qui le revend pour leur compte, doit elle-même respecter les cahiers des charges Fairtrade/Max Havelaar spécifiques pour les organisations dépendant d’une main d’œuvre salariée. Elle est contrôlée par FLOCERT, qui vérifie notamment que le gain supplémentaire lié à la vente du coton équitable est bel et bien adressé aux cultivateurs et aux cultivatrices.
Le label Fairtrade/Max Havelaar exige le respect de critères environnementaux stricts, destinés à préserver les ressources naturelles et protéger la santé des populations :
De nombreuses coopératives font également le choix d'investir leur prime de développement pour mettre en œuvre des pratiques agricoles plus durables, s'inscrivant souvent dans un contexte de conversion à l’agriculture biologique : systèmes d’irrigation goutte à goutte ou micro-irrigation, banques de semences, fumures organiques...
Au Sénégal, la coopérative de Kédougou
La coopérative de Kedougou est certifiée Fairtrade/Max Havelaar depuis 2005. Elle regroupe aujourd’hui 2 754 membres, dont 21 % de femmes, un taux relativement important compte tenu des réalités socioculturelles de la région. Elles ont ainsi accès à la terre, aux crédits et aux équipements agricoles.
La prime de développement a été utilisée pour la construction d'écoles, l'ouverture de centres de soin, l'adduction d'eau, la réfection des pistes rurales ou encore l'achat de moulins.