les avancées des régulateurs, qui se traduisent par l’interdiction par l’Union Européenne à la fois d’importer du café ou du cacao issus de la déforestation dès la fin 2024,  et d’importer des produits issus du travail forcé, mais aussi par l’accord obtenu en décembre sur le devoir de vigilance dans les chaînes d’approvisionnement ;

les avancées dans l’engagement des entreprises qui, malgré la crise inflationniste, proposent sur le marché davantage de café, cacao, sucre, thé, coton, bananes et autres produits équitables ; des dizaines d’entre elles concrétisent ces choix responsables en rejoignant les Initiatives Cacao et Bananes Durables (IFCD et IFBD), qui rassemblent désormais tous les acteurs français de ces deux filières ; 

les avancées du côté des producteurs, car ils bénéficient à la fois d’un prix minimum garanti du café plus protecteur depuis le 1er août, et d’investissements sur le  terrain (plusieurs dizaines de projets sont en cours) qui renforcent l’impact du commerce équitable en matière de climat, d’égalité de genre, de biodiversité, d’agroforesterie…;

la progression des engagements équitables des collectivités locales : l’initiative Fairtile pour une commande publique équitable a mis en lumière tant d’initiatives formidables que l’espoir est permis pour 2024 ;

enfin, la volonté de continuer, en 2024, à coopérer avec un vaste réseau d’associations et d’acteurs engagés : 2023 a montré combien les actions en coalitions pouvaient peser et étaient davantage visibles (Mouvement Impact France, collectif Nourrir, Fashion Revolution, campagne Good Clothes Fair Pay, …).