Financement de l’ONG Max Havelaar France

Max Havelaar France est une association à but non lucratif qui s'autofinance en très grande partie. Le modèle économique de Max Havelaar France repose sur le versement d’une redevance par les partenaires économiques, en échange de l’utilisation du label sur le produit final commercialisé. Ces droits de licence représentent plus de 98,9 % du budget global de l’association.

En 2022, ces recettes se sont élevées à 7,8 millions d’euros.

Ces droits de licence financent 6 missions fondamentales :

  1. Développer : développer les marchés actuels, mais aussi créer de nouvelles filières et de nouveaux débouchés par la promotion des produits et des campagnes de communication. Accompagner les entreprises partenaires au quotidien. Conseiller en vue de faire respecter les garanties
  2. Soutenir : financer et appuyer les réseaux de producteurs Fairtrade/Max Havelaar, directement ou par le biais de notre organisation Fairtrade International (CLAC, Fairtrade Africa, NAPP, techniciens, programmes d’appui, formations).
  3. Garantir : garantir la bonne gestion du label Fairtrade/Max Havelaar (révisions des cahiers des charges, calcul des prix minimum, contrats, monitoring…).
  4. Sensibiliser : éveiller la conscience des citoyens-consommateurs et de tous les publics aux enjeux du commerce équitable (Quinzaine du commerce équitable, programme étudiants, ...).
  5. Plaider : plaidoyer institutionnel et défense publique du commerce équitable pour faire évoluer les réglementations, travailler de concert avec les autres ONG afin de porter la voix de la société et des producteurs et productrices.
  6. Participer : participer au fonctionnement de la fédération et assurer la vie associative de Max Havelaar France, financer les fonctions assumées en central par Fairtrade International ainsi que les projets internationaux portés par la fédération.

Pour assurer l’efficacité du modèle de commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar, il est indispensable de disposer d’une organisation professionnelle – notamment pour garantir que l’argent et le partage de savoir-faire arrivent là où il le faut, c’est-à-dire chez les producteurs et les travailleurs dans les pays en développement.