Les marques proposant du quinoa et du riz labellisés Fairtrade/Max Havelaar
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En réponse à une demande croissante des consommateurs d’une alimentation plus saine, le marché des céréales a explosé ces dernières années.
Bien que la riziculture soit souvent associée à l’Asie, plus de 80 pays à travers le monde cultivent le riz dans ses différentes variétés. Le riz est l’aliment de base pour plus de la moitié de l’humanité. Plus d'un milliard de personnes – il s'agit surtout de familles de petits cultivateurs dans les pays émergents et les pays en développement – vivent principalement ou exclusivement de sa culture. Souvent, ils ne reçoivent qu’une infime portion des revenus générés par le commerce mondial du riz.
Cultivé depuis des millénaires par les paysans andins, appelé « mère des graines » ou « graine d’or des Andes », le quinoa a connu ces dernières années un succès sans précédent qui a bouleversé le marché.
Pseudo-céréale, cette plante herbacée de la famille des épinards, est reconnue pour sa grande richesse nutritive (teneur élevée en protéines et acides aminés).
Le Pérou et la Bolivie sont les principaux producteurs (92% de la production mondiale), loin devant l’Equateur, l’Argentine ou le Brésil. Erigé en « super aliment » et « produit sans gluten », la demande mondiale explose, principalement aux Etats-Unis (1er importateur), en Europe et au Canada. La France est le 1er importateur européen.
Les régions productrices ne cessent de s’étendre. Cela a des conséquences sur l’écosystème fragile des pays andins.
Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar encourage la culture durable du quinoa, l’objectif étant d'assurer aux productrices et producteurs une source de revenus à long terme, sans pour autant détruire l’équilibre écologique de la région sensible des Andes.
Le commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar repose sur un socle de règles qui doivent être respectées par les acheteurs et dans toutes les coopératives et plantations qui sont certifiées : le cahier des charges . Ce dernier représente un véritable cadre pour une production durable
Un prix minimum garanti est versé aux producteurs même quand le prix du marché chute. Il est supérieur à celui payé par les intermédiaires locaux et permet aux producteurs de couvrir leurs coûts de production et de transformation. Ils bénéficient d’une situation financière plus stable.
Pour la filière quinoa, le prix minimum garanti, identique pour tous les pays producteurs, est de 2250$/tonne FOB pour le quinoa conventionnel et 2600$/tonne FOB pour le quinoa biologique.
Cette prime est versée aux coopératives par les acheteurs en plus du prix d’achat des matières premières. Pour le quinoa, elle représente 260$/tonne.
Vous pouvez consulter le prix minimum et la prime de développement sur le site de Fairtrade International.
Le respect de l’environnement est un pilier essentiel du commerce équitable. Des critères stricts sont à respecter pour les producteurs dans les cahiers des charges tels que :
Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar aide les organisations de producteurs et les producteurs eux-mêmes à faire face aux instabilités du marché en leur permettant un meilleur accès aux financements, la construction de relations solides avec les acheteurs et une amélioration des conditions contractuelles. Il favorise l’organisation des producteurs en coopératives fortes et structurées, fonctionnant de façon transparente et démocratique.
En 2017, 48 coopératives de producteurs de quinoa sont certifiées Fairtrade/Max Havelaar : 28 en Bolivie, 15 au Pérou et 3 en Equateur.
« Autrefois personne ne voulait acheter de la «nourriture d’indien», du quinoa, c’était dur. Aujourd’hui nous le vendons dans de nombreux pays et nous nous efforçons d’augmenter la production sans créer de monocultures. »
German Nina, co-fondateur de la coopérative Anapqui, Bolivie
Créée en 2007 pour mettre un terme à la dépendance vis-à-vis des intermédiaires, la coopérative Anapqui est composée d’environ 2400 membres producteurs de quinoa biologique au cœur de l’Altiplano, dans les régions de Potosi et Oruro.
Anapqui exporte 40% de sa production, principalement aux Etats-Unis, en Espagne, en Allemagne et en France. 20% des ventes s’effectuent aux conditions du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. Environ 20 000 personnes tirent profit des ventes ou de la prime de développement.
Après la chute des prix du quinoa, Anapqui a décidé d’utiliser la prime de développement pour la création d’une usine d’intrant biologique produit à partir des résidus du quinoa (saponine). Cet investissement a permis de réduire considérablement les coûts de production de la coopérative et d’accroître son autonomie.