La situation des producteur.rice.s et des travailleur.se.s est en temps normal déjà difficile. La crise sanitaire du Covid-19 et les mesures restrictives qui en ont découlé ont accentué les inégalités. Plus que jamais, ils.elles ont besoin de notre soutien.
En décidant d’opter pour des produits labellisées Fairtrade/Max Havelaar, comme les fleurs et le chocolat pour la Saint-Valentin, vous participez à la construction d’un commerce et d’un monde plus équitable pour toutes et tous.
La filière fleurs
La filière fleurs du mouvement Fairtrade/Max Havelaar est localisée principalement en Afrique de l’Est et du Sud (Kenya, Ouganda, Ethiopie, Tanzanie, Zimbabwe), mais également au Sri Lanka et en Equateur. Au total, ce sont près de 70 000 travailleur.se.s qui œuvrent chaque jour pour la production de fleurs dans 72 plantations certifiées Fairtrade/Max Havelaar.
La pandémie Covid-19 constitue une menace pour le maintien de ces fermes horticoles et la vie de milliers de travailleur.se.s. Les effets des mesures prises en France et en Europe pour ralentir la propagation du virus - bien que nécessaires - se sont avérés catastrophiques pour l’ensemble de la filière. La demande de fleurs a chuté en raison de la fermeture des fleuristes dans le monde entier.
Des millions de tiges ont été détruites dans les fermes, ce qui a entraîné une perte énorme pour les travailleur.se.s. En conséquence, les exploitations ont réduit les salaires et la main-d'œuvre, dans des pays où bien souvent les salarié.e.s ne peuvent pas compter sur des systèmes d’assurance chômage.
La filière cacao
La filière cacao du mouvement Fairtrade/Max Havelaar est présente dans 22 pays d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie. Plus de 320 000 producteur.rice.s, regroupés en 323 coopératives, cultivent le cacao aux conditions du commerce équitable.
Afin d’intégrer le mouvement Fairtrade/Max Havelaar, les producteur.rice.s doivent se regrouper en coopératives. Pourquoi ? Car ainsi, leur pouvoir de négociation est plus élevé. Ces coopératives fonctionnent de manière démocratique et transparente, ce qui permet de renforcer le développement social et environnemental des communautés.
Les producteur.rice.s de cacao bénéficient d’un prix minimum garanti qui agit comme un filet de sécurité lorsque le cours du cacao chute. Ils.elles obtiennent également une prime de développement, gérée collectivement au sein de la coopérative et qui permet de développer les infrastructures de production et de transformation, mais également de financer des initiatives locales telles que la construction d’écoles par exemple.
Déclarer son amour à l’équitable, c’est affirmer son soutien à tous ces producteur.rice.s et travailleur.se.s qui œuvrent chaque jour pour nous fournir des produits qui nous sont chers.
Vous souhaitez en savoir plus sur la production de fleurs équitables ? Découvrez notre article : « La production de roses équitables au Kenya »